Les
chèvres poitevines
Devenues rares, mes chèvres poitevines, originaires des sources de la Sèvre, font désormais l'objet d'un programme de conservation et de préservation génétique.
Plutôt grandes, d'allure longiligne, elles sont brunes ou noires, la robe est dite alors "cape de Maure", de longs poils couvrent le dos et les cuisses, contrastant avec le blanc de la face intérieure des membres et du dessous du ventre.
Elles dressent une tête fine, triangulaire, marquée d'une liste blanche de chaque côté du chanfrein, et flanquée de deux pampilles à la base du cou.
La rusticité de mes chèvres leur donne la capacité à valoriser des pâturages et des fourrages grossiers, elles mangent de l'herbe fraîche, du foin de prairies naturelles, de l'orge et de la féverole issus de l'agriculture biologique, rien d'autre.
J'ai recours aux préparations fleurs de Bach et à l'homéopathie pour les soins courants, la prévention étant au bout du compte le meilleur des traitements, la chèvre sait puiser d'instinct dans son alimentation et dans la pharmacopée naturelle, les éléments de son automédication pour sa santé.
Mes poitevines ont toutes un nom auquel elles répondent, ne sont pas écornées, forment un troupeau avec une mère dominante et sa suite, elles ont un caractère assez paisible, elles sont curieuses et espiègles, elles sont affectueuses et attachantes.
Elles me donnent un lait riche, typique, aux grandes qualités fromagères, aux notes de noisettes et d'amandes, et à la texture fine et homogène.
La poitevine est la meilleure chèvre, pour le meilleur lait et
les meilleurs fromages.
Voilactée